CARTON ROUGE !!!!

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ANNEE 1999

Janvier 1999

V.A.I. Valenciennes

Depuis leur élection en qualité de délégué du personnel, le torchon brûle entre les élus et le patron. Le dernier épisode du conflit : une élue se voit privé de téléphone, d'ordinateur et donc de travail car elle est secrétaire commerciale. Suite à cela, l'employeur lui inflige trois jours de mise à pied pour négligence professionnelle.

La riposte s'organise, 108 salariés et clients ont signé une pétition réclamant le respect de la citoyenneté à l'entreprise.

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Février 1999

Rynders SAINT SAULVE

Après avoir été contraint par la CGT et ses représentant(e)s dans l'entreprise de mettre en oeuvre les élections de DP, le patron s'acharne sur les candidats dans l'intention "d'avoir leur peau".

N'étant pas autorisé à licencier l'un d'entre eux , il négocie dans un premier temps le départ de ce dernier à la hauteur de 88 000F puis devant le prix se ravise. Notre camarade est réintégré.

Les six mois de protection qui assortissent le fait d'être candidat aux élections viennent de prendre fin. Le patron coup sur coup vient d'infliger deux avertissements et une mise à pied à notre camarade. L'acharnement à obtenir le licenciement est sans borne. Notre camarade tient bon......à suivre !

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Mars 1999

Société Thermal SAINT AMAND

Le patron a tenté d'obtenir l'autorisation de licencier le DS CGT, élu en qualité de délégué du personnel. Pour ce faire, il a engagé une procédure pour faute professionnelle suite à un accident du travail avec un Clark en mauvais état.

L'inspecteur du travail a refusé ce licenciement. Revanchard le patron prononce une mise à pied de 5 jours à l'encontre du délégué et ordonne la reprise en horaire de jour alors que notre camarade a toujours travaillé posté.

L'affaire est engagée devant les Prud'hommes.

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Mars 1999

PLID MARLY

Après leur élection en qualité de candidats libres au CE et DP quelques élus et salariés décident de se constituer en syndicat.

Le patron voit rouge. Il accuse nos camardes de collusion avec un fournisseur. Il leur reproche de majorer la quantité de matière première livrée au moment de la pesée. Il porte plainte. La gendarmerie du QUESNOY, dont les dirigeants entretiennent de bonnes relations avec l'employeur, a déployé un zèle tout particulier à entendre nos camarades. Interrogatoires poussés dans les locaux de la gendarmerie, interpellations sur le site de l'entreprise etc... nul ne doutera que c'était pour le bien de l'enquête.....

De son côté l'inspecteur du travail, saisi d'une demande de licenciement contre nos deux délégués n'a rien établi sinon que l'employeur se rendait coupable de non application du code du travail, de dissimulation d'heures supplémentaires, d'inobservation de règles d'hygiène etc.....

Nos camarades sont réintégrés et le nombre des syndiqués augmente jour après jour.

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 Juillet 1999

Prod'hygia PETITE FORET

S'appuyant sur la loi d'incitation à la réduction du temps de travail , l'employeur impose le travail 24H sur 24 et 7 jours sur 7. Il a pu arriver à ses fins grâce à la signature d'un cadre de l'entreprise qui s'est fait mandaté par la CFDT et ce malgré un pétition signée par la quasi totalité du personnel qui l'enjoignait de ne point signer cet accord.

Un arrêt de travail ponctué par une descente des grévistes au service de l'inspection du travail a eu lieu . Les grévistes ont exigé que les pouvoirs publics bloquent toutes les aides financières qui découleraient de cette "accord ".

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Août 1999

Flunch VALENCIENNES

L'UL CGT a adressé un courrier au responsable du restaurant FLUNCH (centre ville de Valenciennes) le rendant attentif aux conditions de travail pénibles que rencontrent les salariés en salle, qui sont pour la plupart des jeunes filles. La CGT a demandé que l'entreprise révise sa méthode de ramassage des plateaux pour de meilleures conditions de travail (mise à disposition des chariots).

Copie a été faite à l'Inspection du Travail en demandant son intervention.

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Le 23 août 1999

T.E.R QUIEVRECHAIN

Notre camarade récemment nommée Déléguée Syndicale dans la Société T.E.R. à Quievrechain s'est vue interdire l'entrée à l'entreprise ce matin. Non content de l'empêcher de travailler, l'employeur a menacé de muter son mari, qui travaille dans la même entreprise, sur un chantier à Marseille.

Avec son syndicat elle a réalisé une lettre pour exiger sa réintégration à son poste de travail. Copie de ce courrier a été envoyé à l'Inspection du Travail et au Procureur de la République. Un communiqué de presse va être adressé aux journaux locaux et un tract d'information est en préparation pour aviser les collègues de l'entreprise à leur retour de chantier vendredi après-midi.

Décidément cet employeur ne supporte pas la présence d'un syndicat dans ses mûrs.

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Début Septembre 99

JUSTICE, POUVOIRS PUBLICS ET PATRONAT LOCAL CONTRE LA CGT.

En novembre 1997, les non-résidents (salariés français de la maintenance travaillant à l’étranger) ont décidé avec la CGT d’occuper les locaux de la Maison des Entreprises, sise à Valenciennes, pour qu’enfin leur situation soit réglée définitivement.

A cette occasion plus d’une centaine de non-résidents avec les militants de la CGT ont participé à cette action.

Devant cette occupation, les responsables du Patronat local, occupant la Maison des Entreprises, ont porté plainte contre X pour vols avec effraction.

Une enquête s’en est suivie et Jean-Pierre DELANNOY, Secrétaire général de l’USTM CGT (l’Union des Syndicats des Travailleurs de la Métallurgie) comme d’autres syndicalistes et salariés avaient été entendus. Le Juge d’instruction avant conclu à un non-lieu.

Le parquet a fait appel de cette décision devant la juridiction compétente. Suite à cet appel Jean-Pierre DELANNOY est convoqué le 4/10/99 devant le Juge d’instruction pour interrogatoire et dans le cadre de la mise en examen dont il fait l’objet depuis cet appel.

Une fois de plus, le Patronat, les Pouvoirs Publics et la Justice font la preuve de leur volonté de casser toute véhélité de lutte. Cette volonté est de plus en plus fréquente du fait que se multiplient les actions revendicatives qui par leur contenu touchent à des situations inacceptables induites par les choix de société dans laquelle nous vivons. Quant à la forme, elle est toujours le produit de l’inexistence d’un dialogue sérieux qui, s’il existait, serait de nature à régler les différents.

A suivre…

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SEPTEMBRE 1999

AMIVAL - VALENCIENNES

Le saviez-vous, si vous êtes cadre ou agent de maîtrise chez AMIVAL, votre fiche de paie vous sera remise le 3 de chaque mois avec le chèque de salaire. Si vous êtes ouvrier ou employé, votre bulletin de salaire vous sera remis le 7 de chaque mois et le virement le 10.

Les salariés ont donc débrayé le 9 de ce mois à 10 heures durant une demi-heure.

Il est vrai que les salariés travaillent pour le plaisir et non pour subvenir à leurs besoins !!!

Carton rouge à cette entreprise qui, tous les mois, oblige les salariés à se battre pour le paiement de leur dû. Espérons que la direction indemnisera cette demi-heure non travaillée à cause de son attitude discriminatoire.

A suivre...

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OCTOBRE 1999

PLID - Licencié pour avoir exiger son du !

Une fois encore le patron de la société PLID se fait remarquer. N'ayant pu avoir "la peau des délégués" il s'en prend aujourd'hui à Jean-Marc qui a osé déposer un dossier aux Prud'hommes visant à obtenir le paiement de ses heures supplémentaires et des dommages et intérêts pour re-qualifier son C.D.D en C.D.I. pour une somme totale de 48 000 F.

Bien décidé à ne pas laisser faire, la CGT propose la signature d'une pétition dans l'entreprise et d'autres actions dépassant le cadre de l'entreprise sont prévues.

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NOVEMBRE 1999

INTERMARCHE BEUVRAGES - POURQUOI TANT DE HAINE ,

Notre camarade Christiane, salariée d'Intermarché Beuvrages, n'a qu'un défaut aux yeux de son employeur : revendiquer ses droits et défendre ceux des salariés.

Agressions physiques contre Christiane dans un premier temps, aujourd'hui, procédure de licenciement abusif.

Carton rouge à ce Monsieur qui se défoule sur des femmes, mais peut-être justement parce que ce sont des femmes...

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NOVEMBRE 1999

JACKSTAEDT - DEMOCRATIE, QUI A DIT DEMOCRATIE ?

Monsieur TORNOS gérant de chez JACKSTAEDT n'a pas apprécié que les salariés défendent leurs revendications au cours de la négociation de la réduction du temps de travail du 22/11/99.

Mise à pied conservatoire, procédure de licenciement, pour nos camarades Laurent et Patrick

Carton rouge à cet employeur qui revendique l'entreprise citoyenne et refuse à ses salariés d'être des citoyens.

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ANNEE 2000

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MARS 2000

RENTEX - l'employeur l'a mauvaise !!!

Le 7 mars 2000, un tribunal s'est déroulé dans les établissements SDEZ à Wallers : 5 juges pour notre camarade Marylise, venue simplement à une réunion de Délégué du Personnel. Pendant 2 heures, notre camarade a été victime de menaces :

- horaire de travail en "yo-yo" (2 h de travail, 2 h de repos...),

- difficulté possible pour prendre ses congés payés,

- atteinte à sa vie privée,

- éventualité d'agression physique de certains salariés mécontents.

TOUT CELA POURQUOI ?... pour avoir consulté les salarié(e)s et dénoncé l'Accord RTT suite à une inégalité manifeste entre les salariés, la non-reconnaissance des pauses et des repas comme temps de travail effectif (les salariés sont postés) ce qui a entraîné le blocage des aides AUBRY 1 et AUBRY 2.

Un dépôt de plainte à été fait auprès du Procureur de la République afin que cette entreprise soit sanctionnée pour ces agissements intolérables.

CARTON ROUGE à cet employeur qui veut faire taire la voix des salariés, la voix de la DEMOCRATIE !

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JUILLET 2000

FRANCE, Pays de droit ou de non droit ?

Un huissier de justice de Valenciennes s'est octroyé le droit de saisir le compte en banque de Laurence qui se compose de l'allocation spécifique de solidarité (A.S.S) et des prestations familiales, ce que la loi contre l'exclusion interdit.

Ce "monsieur" avec son esprit mercantile face à ce choix : ôter les revenus substantiels pour nourrir des enfants ou honorer une dette à France Telecom s'est assis sur la loi et mérite d'être médaillé par le grand Capital pour sa conscience professionnelle !

CARTON ROUGE à cet infâme personnage qui laisse une mère de famille sans ressources. HONTE A LUI !

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JUILLET 2000

Liberté, égalité, Fraternité.

Ces trois règles régissent la constitution française. On est pourtant en droit de se poser la question quand on voit la façon dont on rend la justice au Tribunal de Grande Instance de Valenciennes.

La direction de SEVEL'NORD reconnaît :

- avoir "fliqué" les délégués CGT,

- la mise à l'écart du syndicat CGT aux réunions,

- une entrave systématique à toute promotion pour les militants CGT

et malgré tout, le Tribunal a débouté le syndicat CGT de ses demandes.

Qui s'en étonnera, me direz-vous !

La situation est des plus normales, les dossiers pour discrimination déposés par les militants CGT sont classés sans suite par manque de preuve parait-il... tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

CARTON ROUGE à cette justice de classe qui déshonore l'essence même de son fondement.

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NOVEMBRE 2000

L'acharnement de M. MELLAH, Directeur de Carrefour Denain, à mettre tout en oeuvre pour supprimer le syndicat CGT, démontre son incompétence à diriger des femmes et des hommes.

Cette répulsion à accepter un contre-pouvoir le prouve. Cela mérite un licenciement pour faute professionnelle.

Ce triste sire est un fasciste. Il fait appel à la force physique de ses gardes de sécurité pour faire régner sa dictature. L'histoire est riche de leçons, et elle nous prouve qu'un jour ou l'autre, il faut rendre des comptes à la justice.

Ce jour viendra plus vite que vous le pensez...

A bientôt....

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