ACTIONS

ANNÉE 1999

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19 Août 99/ GAUMONT VALENCIENNES

Comme chaque année, en période de congés annuels, les conditions de travail sont inacceptables. La mobilisation des salarié(e)s du cinéma avec leur syndicat CGT a contraint la direction à engager des négociations.

Les salarié(e)s ont obtenu pour leurs collègues à temps partiel des heures complémentaires. A l'occasion de cette lutte le syndicat a proposé la signature de la pétition pour une 2e loi sur la RTT plus conforme aux besoins des salariés. Elle a été signée massivement.

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20 Août 1999/RTT

Suite à la semaine d'action pour obtenir une deuxième loi sur la Réduction du Temps de Travail plus conforme à l'intérêt des salariés, une délégation de militant(e)s de l'UL s'est rendue en Sous-préfecture pour y déposer les 3820 signatures collectées :

lundi 16 : 245 signatures sur le marché de VIEUX CONDE et 128 devant la poste de VALENCIENNES,

mardi 17 : 413 signatures sur le marché d'ANZIN, 203 la CAF et 70 à l' ASSEDIC,

mercredi 18 : 280 signatures sur le marché de VALENCIENNES et 77 devant la CAF,

jeudi 19 : 469 signatures sur le marché de Bruay/Escaut et 287 à la Gare du Hainaut (bus) de Valenciennes,

vendredi 20 : 592 signatures au Marché de Saint-Amand, 357 aux ANF Industrie à Crespin, 21 à Haveluy et 31 au Cinéma GAUMONT à Valenciennes et après midi dépôt des 3820 signatures en Sous-préfecture de Valenciennes en présence d'Eric CORBEAU secrétaire de l'UD du Nord.

Une rencontre avec la presse a eu lieu suite à cette entrevue.

L'action se poursuit au sein des entreprises et des quartiers où les syndiqués sont interpellés pour faire signer autour d'eux la pétition. Contact sera pris avec les 3 députés de l'arrondissement pour leur déposer les pétitions.

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15 JUILLET 1999 - AMIVAL – VALENCIENNES

Au courant du mois d’août 99, suite aux nouveaux retards de paiement des salaires, les salariés d'AMIVAL avec leur syndicat CGT ont mis en œuvre une pétition exigeant le paiement régulier des salaires. Une rencontre a eu lieu avec l’employeur qui s’est engagé à faire en sorte que les salaires soient payés tous les 7 du mois en même temps que la remise de la fiche de paie.

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31 AOUT 1999 – V.A.I. – VALENCIENNES

Dans le cadre d’une volonté de restructuration, l’employeur a décidé de licencier 3 salariés. Le syndicat CGT a immédiatement réagit en provoquant une réunion des salariés et lors de celle-ci ils ont décidé la mise en œuvre d’une pétition et un rassemblement dans les locaux le jour de la réunion d’information.

A suivre…

 

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AOUT 1999 – MISSION LOCALE DE RAISMES

La Mission Locale est une association qui a vocation à organiser l’insertion des jeunes au moyen de la formation.

Jusqu’à présent, cette association locale était une fédération d’antennes indépendantes. Il a été décidé par les directions de ces différentes antennes, de fusionner au sein d’une même association.

Devant cette situation, les salariés ont décidé de s’organiser pour faire en sorte que la restructuration tienne compte de leurs différents statuts.

Une première réunion a eu lieu début août 99 et une deuxième début septembre 99. Les salariés présents ont décidé de la mise en œuvre d’un cahier de doléances qu’ils feront pétitionner par l’ensemble du personnel. Une première réunion aura lieu pour la mise en place de l’organisation syndicale qui pourra déposer des candidatures lors des élections qui devraient avoir lieu prochainement.

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ACTION DU LUNDI 4 OCTOBRE 1999

A 9 h 15, une centaine de militant(e)s ont accompagné notre camarade J.Pierre DELANNOY, responsable de l'USTM du Hainaut-Cambresis, à son entretien avec le Juge d'Instruction au T.G.I dans l'affaire de l'occupation de la Maison des Entreprises en novembre 1997. D'autres convocations sont prévues. La CGT poursuivra sa mobilisation pour obtenir le non-lieu de tous les militants concernés par cette affaire.

A 11 h 00, environ 300 salariés ont manifesté au départ de la Sous-préfecture de Valenciennes pour une "Réduction du Temps de Travail" socialement efficace. C'est au total plus de 4500 signatures qui ont été remis en Sous-préfecture.

A 12 h 00, environ 70 salariés se sont rendus à la Manifestation de Lille.

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LUNDI 11 OCTOBRE 1999 - GREVE A JACKSTAEDT.

Une grève a touché une partie du personnel de l'usine JACKSTAEDT, sur la Z.I de Prouvy-Rouvignies. Représentants de la direction et des salariés étaient réunis l'après midi dans le cadre des négociations annuelles portant sur le temps de travail et les rémunérations. La direction avait mandaté un avocat à la table, ce que virent d'un mauvais oeil les délégués de trois syndicats : CFTC, CGT et FO ; la CFDT et CGC ne s'y opposant pas. Les négociations ont été interrompues et un mouvement de grève d'une heure observé, ce qui a motivé le départ de l'avocat. En préalable à la reprise des discussions, les syndicalistes souhaitaient voir payer la période d'arrêt de travail. Devant le refus de la direction, la grève a repris de plus belle.

A l'issue de l'action, les salariés ont obtenu le paiement de leurs heures de grève.

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Lundi 18 octobre 99

Nos camarades de P.L.I.D (Wargnies le Grand) se battent pour la réintégration de leur collègue Jean-Marc licencié le 4/10/99. Une pétition signée massivement par les salariés a circulé dans l'entreprise. Depuis le 11/10/99 ces camarades observent un temps de grève à la prise de poste du matin et celle de l'après midi devant l'entreprise pour exiger sa réintégration.

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Lundi 25 octobre 99

A 6 h 00 ce matin, 1000 tracts ont été distribués sur le site de TOYOTA à Onnaing

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Mardi 2 Novembre 99 - GREVE CHEZ NETREL !

Les salariés de NETREL ont entamé une grève contre le licenciement d'une salariée en arrêt maladie depuis 6 mois. Ayant obtenu gain de cause, ils ont repris le travail.

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Lundi 8 Novembre 99 - GREVE AUX IMPOTS !

De nombreux agents de la direction des services fiscaux de Nord-Valenciennes ont observé un mot d'ordre de grève pour exprimer leur soutien avec les revendications exprimées au niveau national. Ils exigent un service public de qualité et craignent des suppressions d'emplois. Ils ont également exprimé leurs craintes face à la menace de voir leurs missions foncières transférées dans le secteur privé.

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Mardi 9 Novembre 99 - SALAIRES NON PAYES CHEZ AMIVAL !

Depuis mars 1999 les salariés d'AMIVAL (Valenciennes) se battent pour le paiement de leurs salaires. Cette fois, c'est une fois de trop !

Les salariés ont donc décidé d'arrêter le travail le 8/11/99 pour exiger le paiement de leur dû.

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Mardi 9 Novembre 99 - RASSEMBLEMENT DEVANT PLID !

Annualisation, 8 jours de carence maladie, primes supprimées pour les deux délégués du personnel CGT, pressions, harcèlement... C'en est trop !

Les salariés de PLID (Wargnies le Grand) se sont rassemblés, ce jour, devant l'entreprise à 13 h 00 pour protester contre toutes les attaques dont ils sont victimes chaque jour. Ils ont été rejoins dans leur action par une dizaine de militants CGT du Valenciennois.

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Mercredi 10 Novembre 99 - PLID : CA CONTINUE !!!

Suite aux harcèlements et aux pressions qu'ils subissent quasiment tous les jours, les salariés et le syndicat CGT de l'entreprise PLID (Wagrnies le Grand) ont observé un temps de grève de 15 minutes ce matin devant l'entreprise.

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Mercredi 10 Novembre 99 - DES AVANCEES CHEZ AMIVAL !

Suite à l'intervention du syndicat CGT avec l'UL CGT et de la DDTE, les salariés de l'entreprise AMIVAL (Valenciennes) ont obtenu la tenue d'une rencontre tripartite (syndicat, direction et DDTE) à 11 h 00 ce jour.

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Mardi 16 Novembre 99 -

A l'initiative nationale lancée par les Comités CGT "Pour le Droit au Travail", le Valenciennois a répondu présent.

En effet, 2000 personnes se sont rendues entre 9 h 00 à 15 h 30 devant la Sous-préfecture de Valenciennes pour réclamer les budgets de vie auxquels ils aspirent et remplir des demandes de primes de Noël.

Les demandes ont été déposées en Sous-préfecture ce jour même.

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Lundi 22 Novembre 99

Les Comités CGT "Pour le Droit au Travail" du Valenciennois étaient présents devant la Sous préfecture cette après-midi à partir de 14 h 00 pour à nouveau faire remplir des demandes pour la prime de Noël et demander les moyens de vivre décemment.

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Mardi 30 Novembre 99

ACTION NATIONALE UNITAIRE DE LUTTE LE 30 NOVEMBRE 1999 A 10 H 00 DEVANT LA SOUS PREFECTURE DE VALENCIENNES.

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Mardi 30 Novembre 99

201 Manifestants se sont réunis devant la Sous-préfecture pour revendiquer une réduction du temps de travail créatrice d'emploi, le droit à la santé pour tous, le droit à la retraite, la négociation de l'ARPE, de l'AGIRC et l'ARCCO la négociation de la convention de l'UNEDIC, l'allocation exceptionnelle de fin d'année.

Depuis le 16/11/99 : 3217 demandes d'allocations exceptionnelles ont été déposées en Sous-préfecture. L'UNION LOCALE CGT DE VALENCIENNES a interpellé le Secrétaire du Sous-préfet devant l'urgence de la situation des demandeurs d'emploi et des bénéficiaires du RMI et a demandé une table ronde avec la C.A.S.U (Commission d'Aide Sociale d'Urgence).

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Mardi 7 décembre 1999

Dans le cadre de ses actions pour l'emploi, une délégation du Comité CGT de l'Arrondissement du Valenciennois "Pour le Droit au Travail" s'est rendu à 14 h 00 à la Chambre du Commerce et de l'Industrie de Valenciennes.

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Lundi 20 décembre 1999

En soutien aux 3 militants CGT entendus ce jour-là par le Juge d'Instruction concernant l'action des non-résidents envers la Chambre Patronale de la Métallurgie, un rassemblement est prévu devant le Tribunal de Grande Instance de Valenciennes à 9 h.

 

ANNÉE 2000

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Lundi 31 janvier 2000

Les salariés de l'entreprise DEMENAGEMENT LECLERC à Saint Amand sont en grève pour exiger la négociation des 35 heures avec la Direction.

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Mardi 1er février 2000

En soutien à la Secrétaire Générale de l'Union Locale CGT de Valenciennes qui est convoquée ce jour à 9 h 30 au tribunal des Prud'hommes, nos camarades occupent le hall du tribunal d'Instance afin d'empêcher les juges de passer pour faire en sorte que cette séance n'est pas lieu.

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LE 1er MAI 2000 :

9 H 30 : Rassemblement devant la Sous-préfecture de Valenciennes.

A partir de 12 h 00 : après-midi festive à l'Etang Municipal d'HAVELUY au programme :

- Orchestre, artistes, restauration, jeux, concours de belote et pétanque, brocante et marché aux fleurs (dans les rues de la ville).

- stand d'information : les 35 HEURES.

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Le 17 mai 2000 : Journée Européenne d'Actions des Retraités.

Un rassemblement est prévu à EURALILLE à 15 h 00.

Un départ collectif est organisé :

13 h 45 : place de Marly - 13 h 50 : place Poterne à Valenciennes -

14 h 00 : place d'Anzin - 14 h 10 : place de Raismes -14 h 20 : place de Saint Amand.

Pensez à rapporter les pétitions signées à l'UL CGT de Valenciennes au 2 rue Colliez.

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SEMAINE D'ACTION DU 22 AU 26 MAI 2000

Manifestation prévue le 27 mai 2000 à Lille à 10 h 00, un départ collectif est prévu de la Place POTERNE à 8 h 30.

Le matériel (tracts + argumentaire) sera disponible à partir de lundi 15 mai à l'UL CGT (du lundi au vendredi matin entre 8 h 45 et 12 h 00, mardi et jeudi après-midi entre 13 h 30 et 16 h 00).

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VENDREDI 30 JUIN 2000

Rassemblement devant la Sous préfecture de Valenciennes à 16 h 30.

A l'appel de la CGT pour la révision de la réforme de l'assurance chômage approuvée par le MEDEF (patronat) et la CFDT et la CFTC.

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JUILLET/AOUT

L'UL de Valenciennes a décidé d'établir un plan de travail d'été.

Ce plan de travail consiste à diffuser des tracts afin d'informer les salariés et la population du danger contenu dans la réforme de l'UNEDIC et à faire signer une pétition afin d'exiger de nouvelles négociations sur l'assurance chômage.

Le Gouvernement ne peut pas avaliser un tel accord. Sinon cela voudrait dire que pour lui le texte constitutionnel qui stipule que la société doit à chacun de ses membres "des moyens convenables d'existence" serait devenu caduque.

Le Gouvernement doit prendre l'initiative d'une table ronde réunissant pouvoirs publics, patronat, syndicats et organisations de chômeurs pour :

- développer le service public de l'emploi (ANPE, DDTEFP, AFPA) et ses moyens pour qu'il assure effectivement ses missions au service des chômeurs et des salariés,

- mettre en place une indemnisation décente de tous(tes) les chômeur(se)s dans le cadre d'un seul système unifié d'assurance chômage,

- rétablir le fonds social, dernier rempart contre l'exclusion.

Pensez à rapporter les pétitions signées à l'UL CGT de Valenciennes au 2 rue Colliez.

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JEUDI 12 OCTOBRE 2000

L'Euro-manifestation de la Fédération Européenne des Retraités et Personnes Agées (FERPA) à BRUXELLES a rassemblé 8000 personnes dont une soixantaine de retraités venant du Valenciennois.

Pour revendiquer :

- l'augmentation du minimum des ressources,

- l'augmentation du pouvoir d'achat (rattrapage avec 1 000 F tout de suite),

- le droit à la santé pour tous.

Remerciements à ces camarades qui se battent pour l'ensemble du monde salarial : actifs, privés d'emploi et retraités.

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MERCREDI 11 OCTOBRE 2000

Une délégation de l'Union Locale CGT de Valenciennes a remis à M. MILLON, Sous-préfet de Valenciennes, des pétitions :

- 2560 signatures pour "la renégociation de l'Assurance Chômage" sur la base de l'amélioration du taux d'indemnisation, de la responsabilité des entreprises en amont de la rupture du contrat de travail (licenciements et départs volontaires),

- 3123 signatures revendiquant une baisse du prix du carburant par une réduction des taxes de la TVA immédiatement appliquée "à la pompe" par les consommateurs, une mise à contribution des profits des compagnies pétrolières sous forme d'un prélèvement spécifique sur l'accroissement des marges, une réévaluation des indemnités de transport et de déplacement pour les salariés dans les entreprises, le secteur public et les administrations et leur instauration là où elles n'existent pas,

- 1920 signatures pour revendiquer la suppression de la directive européenne mise en application depuis juillet 2000 dans les agences commerciales remettant en cause le droit à la communication pour tous en demandant une caution de 1 400 F pour tout nouvel abonné ou abonné ayant eu des problèmes de paiement.

Des copies de motions lui ont été également remises.

La CGT de Valenciennes l'a également interpellé

- sur un article paru dans la presse concernant les travaux pour curer le bras longeant Forgeval et qui seront sans doute pris en charge par les fonds publics,

- l'épargne salariale qui n'est ni plus ni moins que des fonds de pension déguisés et qui ne profitera qu'à une certaine catégorie de salariés.

La CGT a rappelé que le Nord avait été choisi comme région pilote pour la sécurité routière, la CGT a donc proposé que le Valenciennois devienne l'arrondissement pilote pour la création du plein emploi avec des salaires valorisants. Le Valenciennois ayant déjà trop payé la casse industrielle et à l'heure où on se gargarise d'une embellie économique, cette embellie ne profitant qu'aux entreprises.

La CGT a donc rappelé que les aides publiques ne sont plus nécessaires à la majorité des entreprises et que cet argent pourrait servir à développer l'emploi. L'attribution d'aides publiques au Patronat n'a jamais réellement créé d'emploi mais servie à développer la précarité.

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VENDREDI 13 OCTOBRE 2000

Les militants CGT et les salariés de BSLT se sont rendus au commissariat de Police de Valenciennes pour réclamer la libération de l'ancien délégué syndical CGT mis en garde à vue. Suite à cette initiative, une délégation accompagnée de la Secrétaire Général de l'UL de Valenciennes a rencontré le Procureur de la République pour lui demander d'intervenir pour la libération du camarade militant CGT. Cette délégation lui a rappelé que le fait de prendre les bénéfices de l'entreprise pour créer une entreprise à côté de celle existante et mettre en liquidation judiciaire la première n'était pas acceptable, ce n'était ni plus ni moins que de l'abus de biens sociaux. Les 2 repreneurs ont fait les mêmes propositions aux salariés : licenciements de 32 salariés sur 108, pour les salariés maintenus dans leur emploi : suppression du 13ème mois, suppression de la prime de vacances, suppression de la prime de poste, suppression des congés exceptionnels de la Convention Collective de la Métallurgie du Valenciennois.

Cette entreprise ayant un marché porteur, les repreneurs se faisant connaître le lendemain de l'annonce de la liquidation le prouve, s'il fallait le prouver !

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LUNDI 16 OCTOBRE 2000

Les salariés de FORGEVAL rejoints par ceux de COBELAK devant la Sous-préfecture à 14 h 15 ont réclamé le versement de la prime de 50 000 F promise par les pouvoirs publics. Les salariés de COBELAK ont demandé le maintien de leur emploi par un repreneur ou si dans l'impossibilité de reprise, une prime de 100 000 F.

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MARDI 17 OCTOBRE 2000

Les salariés de NETREL Valenciennes, se sont mis en pétard contre l'attitude de la direction qui ne respecte pas l'accord sur la Réduction du Temps de Travail prévoyant en cas exceptionnel un dépassement d'horaire allant jusqu'à 10 H/ jour. Ces horaires exceptionnels sont devenus des horaires réguliers pour l'employeur qui va jusqu'à sanctionner ceux qui refusent de travailler 10 voire 11 H par jour.

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OCTOBRE 2000

Dans une société où la communication voyage à la vitesse de la lumière, des employeurs ignorent toujours ce que veut dire COMMUNIQUER, DISCUTER avec les salariés. Le personnel et le syndicat CGT de NETREL rejoint par les autres organisations syndicales ont dû mener une lutte très dure de 10 jours de grève, du 16 au 25 octobre 2000. L'entreprise a été occupée jour et nuit et les dépôts bloqués.

Tant de temps perdu tout simplement pour obliger l'employeur à écouter les revendications des salariés : retrait des avertissements et sanctions infligés aux salariés ayant refusé de travailler plus de 8 h et application de l'article de l'ARTT qui prévoit une possibilité de 10 H/jour en cas de panne de camion, article prévu pour une situation exceptionnelle et qui est devenu "normale" pour la direction, comme faisant parti du travail de tous les jours.

Le DRH affirmait avec morgue au 4ème jour de grève qu'il était inconcevable de penser qu'un salarié ne pouvait travailler que 8 H/jour à la vue des contrats que l'entreprise devrait honorer. L'idée de créer des emplois ne l'avait même pas effleurée, ce qui est normal pour une personne mettant en application une politique ultra-libérale.

Au 8ème jour de grève, le Sous-préfet recevait la direction de NETREL et les délégués dans ses locaux, le quartier fut mis en état de siège. Des grilles anti-émeutes et des CRS harnachés pour le combat encerclaient les lieux. Dans quelle société vivons-nous pour déployer ces forces et prendre les salariés, qui revendiquent leurs droits, pour des terroristes ? Tout cet argent dépensé pour défendre qui ? Cette politique qui casse l'humain au nom de l'économie, cela laisse perplexe... Le 24/10/2000, la solidarité des salariés dans la lutte a porté ses fruits et les revendications gagnées.

HONTE à cette société qui déploie tant d'effort pour défendre les représentants du Capital et qui ne s'est pas répondre aux besoins de ses citoyens.

Comme le disait les salariés : "nous sommes des hommes et pas des bœufs !"

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MERCREDI 25 OCTOBRE 2000

Le 25 octobre 2000, dans l'entreprise SATEL/RENTEX, 27 rue de la Grande Goulée à WALLERS, où travaillent essentiellement des femmes dans les conditions innommables et où prime la rentabilité au maximum, les salarié(e)s et le syndicat CGT se sont mis en grève à 4 h 00, prise de poste du matin.

Le personnel et le syndicat CGT revendiquaient la pause de 20 mn payée, le maintien de la prime pour les salariés de l'expédition et de la réception, la prime de productivité pour tous et un calendrier pour engager une réelle négociation ARTT.

A la fin de la journée, un protocole d'accord de fin de conflit entérinant l'acceptation des revendications par la direction a été proposé aux salarié(e)s grévistes. Le document a été proposé également le 26/10/2000 aux salariés du poste du matin. Le personnel a donné son accord, la déléguée syndicales CGT a signé ce protocole.

L'employeur ayant fait venir 5 salariés sans contrat et rappelé du personnel en repos pour remplacer les salariés en grève, la direction a été dans l'obligation d'embaucher en Contrat à Durée Indéterminée les salariés suite à l'intervention de la DDTE appelée par la Déléguée Syndicale CGT.

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VENDREDI 17 NOVEMBRE 2000

Le syndicat CGT de PLID (Wargnies le Grand) et les salariés ont décidé de dire :

NON aux licenciements prévus,

NON au plan social concocté par M. BONDROIT, administrateur et M. VANBEUSIEN,

NON à la misère comme avenir.

Ils se sont mis en grève, se relayant jour et nuit.

Après moult démarches, le 22/11/2000 à 15 h 30, le syndicat PLID, quelques salariés et la Secrétaire Général de l'UL CGT de Valenciennes ont été reçus par M. le Sous-préfet, M. MAURAN en présence de Mme PICHON de la DDTE et de M. VANBEUSIEN, M. BONDROIT s'esquivant une fois de plus !

Le débat fut constructif sous l'autorité de M. le Sous-préfet, nous le remercions de nous avoir reçus, écouté et compris.

Un document fut élaboré mais sans valeur juridique, seul, M. BONDROIT pouvait le valider. Les salariés ont de ce fait maintenu leur grève.

Mais pendant ce temps, M. VANBEUSIEN, que je qualifierai de serpent et M. BONDROIT ne perdaient pas le leur. En effet, les salariés grévistes étaient assignés au Tribunal de Grande Instance (TGI) d'Avesnes/Helpe.

Le 23/11/2000 à 9 h 30, au TGI d'Avesnes, Maître Antoine BIGHINATTI, représentant de l'Union Local des Syndicats CGT de Valenciennois, a défendu les assignés et demandé l'annulation ou la suspension du plan social de licenciement.

La décision du Juge des référés est tombée à 16 h 30 : ordonnance de quitter les lieux et SUSPENSION DU PLAN SOCIAL de licenciement.

Les salariés licenciés sont réintégrés et le plan social revu et corrigé. Les salariés reprendront le travail lundi 27/11 après une journée de repos bien méritée.

Félicitations à tous ces salariés qui, par leur combat, ont prouvé que rien n'est inéluctable et honte à ces faiseurs de misère !

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VENDREDI 8 DECEMBRE 2000

Depuis quelques temps dans la presse, la création de 2 communautés d'agglomération : la Communauté d'Agglomération du Valenciennois (CAV) et la Porte du Hainaut, a fait couler beaucoup d'encre par son manque de transparence.

Cette intercommunalité qui devait être formée des 82 communes a été divisée en deux.

Nous sommes pleinement dans la mise en place des traités de Maastricht et d'Amsterdam.

Nous avons déjà mesuré les effets néfastes de ces accords, nous sommes confrontés à des questions qui demeurent sans réponse :

- quelles répercussions pour les salariés tant dans les communes, les missions locales.. ?

- quelles répercussions pour nous, usagers ?

Nous sommes dans un système capitaliste et personne ne semble le remettre en cause. Nous avons donc pris la décision d'inviter tous les secrétaires de syndicats à une JOURNEE D'ETUDE LE VENDREDI 8 DECEMBRE 2000 A PARTIR DE 9 H 00 au siège de l'UL CGT à Valenciennes animée par Jacqueline DONEDU de la fédération des territoriaux :

- afin de mieux analyser la situation et appréhender les problèmes à venir,

- afin de les combattre pour conserver notre service public et de le développer pour qu'il réponde aux besoins de tous les usagers.

 

ANNÉE 2001

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JEUDI 25 JANVIER 2001

Près de 10 000 salariés du privé, du public, des privés d'emploi et retraités ont manifesté dans les rues de Valenciennes pour défendre leur retraite menacée par le MEDEF.

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VENDREDI 9 FEVRIER 2001

Le 25 janvier 2001, la mobilisation des salariés (privé, public, demandeurs d'emploi et retraités) face au chantage du MEDEF a obligé ce dernier à revenir à la table des négociations pour le financement de la retraite complémentaire (ASF).

Le MEDEF revient certes, mais avec la même proposition: l'allongement de la retraite à 45 ans d'annuités. Preuve de sa détermination, les cotisations ASF ne sont plus reversées à la structure financière depuis le 25 janvier 2001 sur ordre du président de l'UNEDIC, Gautier SAUVAGNAC, digne représentant du MEDEF.

L'Union Locale CGT consciente que la riposte à cette véritable déclaration de guerre faite au monde du travail ne peut se faire dans les salons, appelle l'ensemble des salariés du privé et du public à des arrêts de travail, les privés d'emploi et les retraités à venir les rejoindre à la manifestation afin que TOUS ENSEMBLE, les salariés fassent entendre leurs voix et dénoncent la dictature du MEDEF. Rendez-vous le vendredi 9 février 2001 à 10 h 45 devant la gare SNCF de Valenciennes.

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FEVRIER 2001

Suite aux décisions prises par le MEDEF concernant le dossier RETRAITE, une information a été distribuée sur le contenu de la négociation engagée le 9 février 2001 dans tous les syndicats et à la population. A ce jour il a été distribué 19 210 tracts et 3 actions ont été faites envers la population avec une distribution sur le secteur de Prouvy/Rouvignies (2500 tracts) le secteur de Dampierre (3 000 tracts) et le secteur de la Croix d'Anzin (2 000 tracts). Ce qui fait un total de 26 710 tracts distribués et l'action continue !

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MARDI 14 FEVRIER 2001

Les salariés de PROD'HYGIA (Petite Forêt) se sont mis en grève.

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MARDI 1er MAI

Emploi, Salaires, Retraites, Egalité, Dignité et Solidarité.

Le Climat revendicatif est à la hausse partout !

L'actualité est dominée par la multiplication des conflits catégoriels, de branches ou d'entreprises. DANONE, MARKS & SPENCER, SNCF, TRANSPORTS EN COMMUN, FONCTION PUBLIQUE, SANTE...

Chacun a sa logique, sa motivation propre. Tous ont en commun d'exiger une nouvelle politique sociale qui reconnaisse le travail salarié, l'assure par les garanties qui répondent à leurs besoins et fassent reculer le pouvoir patronal.

Comment admettre que le gouvernement continue à faire la sourde oreille à l'exigence d'une nouvelle législation sociale qui affirme les droits des salariés.

Comment admettre que le patronat jette à la rue des milliers de salariés et ne réponde jamais à leurs revendications, ne se basant que sur sa seule logique du profit.

PATRONAT et GOUVERNEMENT DOIVENT ENTENDRE LES REVENDICATIONS !

Pour le 1er mai, avec les salariés et la CGT : RASSEMBLEMENT à 10 H 00 devant la Sous-préfecture de Valenciennes.

NOUS AVONS TOUS QUELQUE CHOSE A DEFENDRE, QUELQUE CHOSE A GAGNER... AGISSONS ENSEMBLE !

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MOTION

DANONE DOIT ENTENDRE LES REVENDICATIONS DE SES SALARIES !!!

Le projet de réorganisation industrielle du groupe DANONE est intolérable !

L'Union Locale CGT de Valenciennes et ses syndicats et section syndicales soutiennent la lutte des salariés de chez LU à Calais et dans les autres sites.

Nous dénonçons la logique du profit immédiat qui est celle de Riboud, son PDG, et des actionnaires du groupe DANONE, au détriment des salariés.

Nous exigeons :

- que tout plan social actuel soit supprimé,

- que toutes les aides publiques, accordées au groupe DANONE, soient gelées,

- qu'une commission gouvernementale soit nommée et enquête sur les activités économiques et financières du groupe DANONE,

- que la loi du 4 janvier 2001, sur le contrôle des fonds publics, soit appliquée dans son intégralité.

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Syndicat CGT de la SEMURVAL

L'Union des Transports Publics (UTP) refuse de négocier avec les syndicats sur un départ anticipé à 55 ans avec 37,5 années de cotisations dans les transports urbains.

Nos grèves perturbent les réseaux et vos déplacements mais se sont les patrons les preneurs d'otages !

L'UTP sait parfaitement que financer la possibilité d'un départ dès 55 ans est plus que réalisable, c'est d'une opposition de principe qu'il s'agit et de rien d'autre, la productivité et la recherche de profits s'accommodent fort mal de l'amélioration de vie et de travail des salariés.

Après 6 jours échelonnés d'actions massives, la partie patronale montre de nouveau son véritable visage : s'opposer à toute avancée sociale avec cynisme et irresponsabilité.

C'est pour cette raison que nous déposons un préavis de grève de 24 h pour le mardi 22 mai 2001.

UN DEPART A 55 ANS = UNE EMBAUCHE.

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Syndicat des Communaux de Bruay/Escaut

CIVISME, VOUS AVEZ DIT CIVISME...!

Un agent de maîtrise qualifié se voit infliger une mise à pied de 3 jours par les autorités territoriales.

Une autorité territoriale a-t-elle tous les pouvoirs, y compris celui de rendre la justice ?

Alain, Délégué CGT, a témoigné d'une agression faite sur un CEC par son supérieur hiérarchique.

Là a été son erreur, la sanction est tombée : 3 jours de mise à pied.

Où est la justice, y-a-t-il 2 sortes de salariés ?

Nous exigeons la levée immédiate de la sanction.

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Le 15 mai 2001, des militants syndicaux sont venus soutenir leur camarade Alain, agent de maîtrise qualifié.

Une délégation a rencontré le premier magistrat de la commune, M. MARISSIAUX.

Ce "Monsieur" à l'aspect doucereux et bon enfant n'a rien nié de son attitude envers la CGT. Il trouve même cela normal : le camarade Alain ne lui dit pas bonjour... Quel outrage de lèse-majesté !

Donc conclusion de cet entretien : maintien de la sanction disciplinaire et après retour d'un bon climat social, bien entendu, qui devra venir de la bonne volonté de l'organisation syndicale. Quant au maire, aucun changement de son attitude : une main de fer dans un gant de velours.

Pour preuve, ce "Monsieur" a payé ses salariés à venir contre manifester le 16 mai 2001 dans le hall de sa mairie après sans doute avoir collé quelques sbires au téléphone la veille après-midi, travail normal de mairie, me direz-vous !

Pas de chance, il n'y avait pas de manifestants, ne sait-il pas (lui, ancien syndiqué CGT, d'après ses dires) qu'il y a plusieurs façons d'occuper un terrain syndical revendicatif ?

Les salariés ont sans doute été heureux d'être payés à ne rien faire ! Merci patron ! et dire que certains osent dire que les militants prennent leurs heures pour aller se promener. Pour ceux qui normalement étaient en congés, parions que c'était pour soutenir leur gentil maire.

Mais au fait a-t-il demandé aux contribuables s'ils étaient d'accord pour que l'on dispose ainsi de leurs impôts ?

Ce paragraphe est adressé à la réflexion de celles et ceux qui ont pour décideur ce genre de personnage : jusqu'où peut aller la démagogie d'un homme et jusqu'où peut aller l'abnégation d'un salarié pour avoir la paix sociale ? LE MAIRE EST MORT, VIVE LE ROI !

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Valenciennes, le 6 juin 2001.

 Ce jour à 15 heures 15,  nous avons rencontré M. GATEAU Gilles, conseiller social de Monsieur Jospin et Mme DHERVE, conseiller technique d'Elisabeth GUIGOU pour leur rappeler la réalité de la vie des salariés et des citoyens, du «peuple», dirons quelques nostalgiques de la royauté dont de Wendel (Ernest) fait partie.

 Nous leur avons rappelé que nos politiques ne peuvent vivre éternellement dans les hautes sphères, et que de temps en temps, il fallait redescendre pour savoir de quoi on parlait sinon on en arrivait à cette politique libérale faite par une Gauche Plurielle, politique que nous dénonçons. Le gouvernement ne peut gérer la vie des citoyens comme une partie de monopoly.   Une lettre ouverte à été déposée ce jour-là (voir texte ci-dessous).

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CONSENSUS, CONSENSUS. = CONS SANS SOUS,

devinez qui en fait partie ?

Notre camarade sapeur-pompier a dénoncé la mise à disposition du matériel le plus moderne pour la visite de notre Premier ministre alors que le simple citoyen paie les conséquences de la non-budgétisation du SDIS, certes, ils ont une belle loi de 1996 mais pas de financement. Savez-vous à combien s’élève l’impôt que vous payez dans le Nord/Pas-de-Calais pour ce beau corps de métier si utile pour la Société : environ 20 F par an et habitant, pour Toyota nous donnons 1 667 F  pour le Valenciennois !

Se rappellent-ils nos décideurs que le premier mot de la devise de la France est EGALITE, que le Peuple est Souverain et que l’économie est au service du pays. Ce sont des gens qui savent de quoi ils parlent, nous dit-on, ils ont fait des études mais apparemment à force d’étudier, on perd son bon sens, on a la «grosse tête », on se prend pour les maîtres du Monde, on anti-démocratise les principes de notre belle République.

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Notre camarade de Toyota a rappelé au Premier ministre de vive voix que la situation était loin d’être aussi mirifique qu’il semblait vouloir le croire (le faire croire ?) pour les salariés de cette entreprise nippone tant sur les salaires que sur les conditions de travail.

La politique de l’autruche est devenue une doctrine chez nos politiciens qui font de la «politique politicienne », est-ce une seconde nature ou est-ce innée ?

A quand un vrai et grand Politicien ?

L’Union Locale de Valenciennes, contrairement à certaines rumeurs, n’est pas restée l’arme au pied mais l’action est en fonction du but à atteindre ! 

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Lettre ouverte à Monsieur JOSPIN

                                                                                                      Valenciennes, le 6 juin 2001

               Monsieur le Premier Ministre

      Les pouvoirs politiques, relayés par les médias, se gargarisent des créations d’emplois dans le Valenciennois, mais la réalité est toute autre.

       Les aides accordées pour l’installation de Toyota, les facilités tant de logement que de gestion administrative sont impensables. Ce groupe a les moyens de payer du personnel pour s’occuper de cela mais on les aide, en opposé des petits artisans ne maîtrisant pas totalement les procédures sont traînés en justice.

    On présente Toyota comme le sauveur, les contribuables ont été ponctionnés de 370 millions, pendant 4 ans, il sera exonéré de taxes professionnelles. Le patronat a trouvé la filière pour s’implanter à moindre coût. Le sentiment aujourd’hui est que tant la commune, la région que l’Etat, leur vocation est d’aider les employeurs

   Nous sommes venus aujourd’hui pour vous rappeler que les salariés et les citoyens attendent autre chose de votre part.

        De grands chantiers ont été engagés depuis ces dernières années par votre Gouvernement, mais nous nous apercevons que la voix des salariés, si elle est entendue, n’est pas comprise. Nous sommes pour la négociation mais pas le consensuel.

       En qualité de salariés et de citoyens, nous sommes victimes dans notre vie privée et professionnelle des décisions que vous prenez.

Le constat que nous faisons est le suivant, aujourd’hui dans ce pays on ne donne qu’aux riches tant à travers la modification de l’ISF, les aides accordées aux employeurs tant pour leur installation que pour les 35 heures, le temps partiel etc…

       Certes Toyota a crée 2 000 emplois, mais si nous comptions le nombre d’emplois supprimés, la balance ne serait pas positive. Si les salariés ayant perdu leur emploi avaient été traités comme les employeurs, nous pourrions dire que la justice existe. L’Etat a prouvé que quand il voulait s’en donner les moyens, il savait faire : l’aide administrative, le logement, la santé, la formation.

           Les salariés actifs, les retraités, les privés d’emplois sont victimes de la politique libérale.

Les salariés à travers les bas salaires, bas salaires encouragés par les exonérations (loi Juppé), la création d’un deuxième SMIC (la loi Aubry n’ayant pas obligé les employeurs à maintenir la base mensuelle), le management par le stress, le harcèlement, les conditions de travail qui se dégradent alors que le progrès fait que nous pourrions tous travailler sans risquer de mettre en danger notre santé et notre vie, le combat que les salariés sont obligés de mener pour faire reconnaître les maladies professionnelles telle que l’amiante.

Les contrats bâtards : CIE, CES, CEC, CEJ … qui n’ont pour résultat que de donner au patronat une main d’œuvre corvéable au moindre coût mais qui laisse les salariés sans avenir, l’obligation de transformer ces contrats en CDI n’étant pas une obligation.

       Le service public qui s’autodétruit par le non-remplacement des salariés et le développement de la précarité et de la privatisation par le biais d’associations para-municipales dont les statuts des salariés sont de droit privé. Dans les communes, suivant leur importance, le taux de précarité varie de 50 à 80 %.

La mise en application de la loi du 3 mai 1996 avec son décret d’application 97.1225, loi sur la départementalisation des services d’incendies et de secours (SDIS) dont l’objectif est un traitement égalitaire pour la population fait que la durée moyenne d’intervention est de 1 à 4 heures, Valenciennes intervient au Quesnoy et le Quesnoy à Valenciennes, où est la logique et le traitement égalitaire quand vous pouvez attendre une demi-heure pour voir arriver les secours. Cette loi ne prévoyant pas le financement des SDIS, pas de participation de Conseil général, de l’Etat, de la région, des sociétés créatrices de risques, des assurances, des sociétés d’autoroutes, vous vous étiez engagé à la modification de cette loi de 1996 afin de déterminer le financement. Aujourd’hui, rien n’est fait.

           Le rôle d’un gouvernement est de garantir la sécurité à ses concitoyens. Le constat est fait que cela n’est pas le cas. Nos impôts doivent servir à apporter une vie meilleure et un service public de pointe aux citoyens et non pas à remplir les poches des ces employeurs qui n’en ont jamais assez.

           La retraite par répartition doit être maintenue pour ne pas reproduire les inégalités profondes que vivent les salariés dans leur travail, l’indexation des pensions sur les salaires pour maintenir la parité de niveau de vie entre les actifs et les retraités afin de les faire profiter des fruits de la croissance, croissance dont ils ont été les acteurs à leur époque, une durée de cotisation de 37,5 ans qui pourrait être obtenue pour tous par une prise en compte des années d’inactivité contrainte, des périodes consacrées à la formation, à la recherche d’emploi, un montant de pension représentant 75 % de la rémunération des meilleures années d’activité toutes primes comprises, la reconnaissance des travaux pénibles par l’obtention de la validation d’un trimestre supplémentaire par année travaillée dans ces conditions. Nous réclamons plusieurs mesures : le maintien du droit à la retraite à taux plein dès l’âge de 60 ans, la possibilité de départ anticipé sans abattement pour ceux ayant déjà le plein de leurs annuités, ainsi que pour les salariés handicapés.

Nous revendiquons plusieurs réformes : une réforme de l’assiette des cotisations patronales prenant en compte la totalité de la richesse créée dans l’entreprise au lieu du seul salaire brut (la régression des salaires depuis 15 ans représente une perte annuelle de 650 milliards de francs pour les salariés), l’intégration dans l’assiette des cotisations de tous les éléments de rémunération (gain immédiat de 20 à 25 milliards de francs par an), la taxation des produits financiers des entreprises (prélèvement de 7 % près de 40 milliards de francs).                                                                  

Nous revendiquons le retour à l’élection des administrateurs de toutes les caisses de retraite afin de permettre l’expression des salariés.  

          Les privés d’emploi à travers le PARE sont devenues les victimes du Patronat qui a ainsi à sa portée un vivier de main d’œuvre corvéable n’ayant aucune possibilité de défense, sinon ils se verront supprimer leurs indemnités. C’est la création de salariés de seconde zone.

Le projet de la loi Modernisation Sociale qui doit être débattu le 13 juin 2001 doit être l’occasion de répondre enfin aux attentes des salariés et des citoyens. La loi doit donner des droits nouveaux aux salariés pour empêcher les suppressions d’emploi et interdire ces suppressions quand les entreprises font des bénéfices tant par le biais des groupes que des multinationales, interdire les délocalisations. Cette loi comporte divers volets qui régissent la vie des salariés et des citoyens, exemple le volet comprenant les élections prud’homales qui comme vous le savez, est une des particularités donc une richesse française au niveau des droits des salariés, richesse qui devrait se retrouver en Europe Sociale afin d’assurer un système égalitaire à cette montée en arrogance du Patronat, qui lui n’a pas de frontières dans son idéologie.

      Nous profitons de votre venue pour vous faire-part de nos revendications car il est trop facile de laisser croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, nous en sommes très loin et seule une personne vivant dans une autre planète peut le croire.

    Dans l'attente d'une réponse, soyez assuré que nous serons vigilants à l'élaboration de la loi Modernisation Social.

Recevez, Monsieur le Premier Ministre, nos salutations distinguées.

Copie à Mme GUIGOU.

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C O M P T E   RE N D U

REUNION A LA SOUS-PREFECTURE LE 5 JUIN 2001

En présence de :   M. GATEAU, Conseiller Social de Lionel JOSPIN.

                            Mme D'HERVE, Conseillère d'Elisabeth GUIGOU.

                            La délégation de la CGT de 8 membres a été reçue par ces 2 conseillers.

 La lettre ouverte de l'UL (document ci-joint) a été lu et commentée par notre secrétaire général rappelant au passage que TOYOTA avant coûté au contribuable et que des fonds d'investissement public a des fins privés étaient inadmissibles.

Des grands groupes comme TOYOTA devaient s'autofinancer et que contrairement aux affirmations du Premier Ministre l'implantation de TOYOTA à Onnaing n'était pas une faveur faite aux salariés du Valenciennois.

Une intervention sur la nécessité d'une loi, dans le cadre de licenciements dans les entreprises ayant réalisées des bénéfices, qui interdise ces licenciements et donne au C.E. plus de pouvoir d'intervention dans ces domaines.

Il était nécessaire d'avoir un contrôle renforcé de ces fonds publics et d'y mettre les moyens. A ce titre, face à la délinquance patronale permanente, des moyens supplémentaires doivent être mis en place.

Inspecteurs du travail et contrôleurs supplémentaires avec des possibilités plus importantes d'investigation et de répression avec un arsenal juridique adapté ne permettant pas d'amnistie dans ce domaine.

Il a été fait état que l'implantation de sites uniquement automobiles sur l'arrondissement est préoccupante car le développement de la "mono-industrie" est dangereux.

Par la suite chacun des membres de la délégation est intervenu pour la branche professionnelle qu'il représentait, c'est à dire : la sécurité sociale, la santé, les transports, la construction, les sans emploi et l'Euroconseiller, évoquant à tour de rôle les nombreux problèmes que chacun connaissait :

- manque de moyens financiers,

- le manque de personnels,

- le problème des retraites et de l'application des 35 heures,

- le PARE et les difficultés des sans emploi au quotidien,

- la double imposition, la déréglementation du travail et la délinquance patronale. Le mal-vivre des salariés au quotidien.

Autant de questions qui sont restées sans réponse de la part de nos interlocuteurs.

Pour toute réponse notre interlocuteur n'avait visiblement pas le même avis que nous sur les moyens que le gouvernement avait mis en œuvre jusqu'à maintenant et que le Premier Ministre mène une politique raisonnable et égalitaire.

Ce n'était pas au ministre de régler des problèmes locaux car c'était aux interlocuteurs locaux de dialoguer, cela faisait parti du jeu démocratique.

Il est possible de discuter pour les salariés, nos affirmations concernant TOYOTA n'étaient forcement légitimes, tout en constatant qu'il est vrai qu'il y a un manque de transparence et de contrôle des fonds publics mais que la loi et les commissions de contrôle qui seront mis en place cet été y remédieront.

Visiblement nous ne parlons pas le même langage et l'éloignement de la réalité n'est pas connue pour ces représentants du Gouvernement.

La langue de bois a tenu toute la fin de l'intervention de M. GATEAU, plus pressé de s'éclipser car il était attendu chez TOYOTA.

 

Le 7 sept. 2001, le Directeur de la DDTE a reçu le syndicat de Polycompaction accompagné de l'Union Locale CGT.

POLYCOMPACTION est une entreprise créée en 1998 et qui emploie à ce jour 40 salariés.

Elle a fonctionné durant 2/3 ans avec des salariés en AFR donc payés par les ASSEDIC et bénéficie des subventions publiques.

Aujourd'hui, le constat est :

- des salariés ont été licenciés pour inaptitude suite aux conditions de travail (cette entreprise travaille des produits nocifs). Après avoir empoisonné son personnel, il le jette à la rue,

- un plan de licenciement économique de 12 à 13 salariés est envisagé et même entériné pour l'employeur, qui se plaint de difficultés économiques.

Le problème est, en faisant un peu de recherche, on s'aperçoit que c'est un montage financier de 3 entreprises avec à la tête, une holding se composant de 3 salariés, qui dispose d'une aisance de trésorerie de 168 % et, fort intéressant, se situant à LIBREVILLE-PANAMA (paradis fiscal...).

Nous avons interpellé la DDTE en exigeant une rencontre avec la Sous-préfecture, la DDTE, le syndicat et l'Union Locale afin d'avoir des explications sur ces fonds publics qui sont versés à des entreprises non nécessiteuses.

A notre petit niveau, nous avons réussi à remonter jusqu'à LIBREVILLE-PANAMA, la question que l'on peut se poser est :

"comment peut-on nous faire croire que l'on octroie des aides publiques à une entreprise sans faire d'enquête préliminaire avec les moyens dont l'Etat dispose" ?. Le dicton est vrai, on ne donne qu'aux riches.

Le syndicat a pour le moment suspendu son mouvement de grève mais chacun devra prendre ses responsabilités devant cette incroyable légèreté prise avec l'argent du contribuable.

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Ce même jour, des salariés de VALMATEX (Onnaing) nous accompagnent.

VALMATEX créée en 1996 emploie 11 salariés dont un vient déjà d'être licencié économique.

Ce cher employeur a déjà déménagé une machine sur Lyon où apparemment il aurait une entreprise, et 3 autres prendraient le même chemin.

Aujourd'hui, on s'aperçoit que la parade du MEDEF, suite à la mise en place des commissions de contrôle de fonds publics et de la loi de modernisation sociale, est de mettre en liquidation ou de fermer les entreprises afin de ne pas rendre de compte sur les oboles publiques.

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Le 12 septembre 2001 chez SATEL RENTEX (59135 Wallers).

Après la réunion des négociations salariales, vers 16 h 20 la Déléguée Syndicale CGT est venue exposer les propositions de la direction aux salariés. Les salariés ont refusé ces propositions, il faut savoir qu'ils revendiquaient 2 F d'augmentation horaire et que l'employeur proposait 1 F.

Le personnel s'est donc mis en grève. Les salariés prenant le poste à 6 h 00 le 13 septembre 2001, suite au compte rendu de la négociation fait par la Déléguée Syndicale, a décidé de les rejoindre dans le mouvement.

20 Personnes ont donc décidé de débrayer pour manifester leur mécontentement, sachant que l'autre partie du personnel est en CDD et que l'employeur a fait venir du personnel de ses autres entreprises afin de continuer la production.

A 12 h 00, les salariés et la Déléguée Syndicale se sont aperçus qu'une chaîne avec cadenas avait été posée sur la porte d'entrée et de sortie de l'entreprise (il n'y a qu'une porte d'entrée et de sortie). Les autres ouvertures possibles étant des accès aux camions pour permettre le chargement et le déchargement du linge. Il faut savoir que pour passer par le déchargement (tri du linge), il faut avoir été vacciné, le service étant dangereux pour la santé, on y trie du linge hospitalier.

Le syndicat a donc appelé le commissariat pour venir faire constater cet état de fait et un huissier de justice. A la demande du lieutenant de Police, M. SDEZ a ouvert le cadenas et retiré la chaîne à 13 h 36.

Suite à cette action, la direction a proposé au syndicat une réunion à 17 h 00 ce même jour. Réunion que s'est terminée par une augmentation de 1,28 F et l'obtention des primes réclamées par le personnel suivant les services.

 

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MANIFESTATION DU 23 OCTOBRE A LILLE – 15 h 00

+ 1 000 F POUR TOUS ET TOUT DE SUITE !

Basses retraites revalorisées : dignité retrouvée !

Comment un homme, une femme ayant travaillé toute sa vie, peut vivre lors de sa retraite avec moins de 3 400 F par mos ? C’est pourtant le lot de centaines de milliers de retraités dont une grande majorité de femmes. Ainsi pour toutes durées de cotisations confondues, 83 % des retraités percevant une retraite inférieure à 3 400 F par mois étaient, en septembre 2000, des femmes. Il s’agit d’une atteinte grave à la vie, il s’agit de non-assistance à personne en danger que laisser des salariés en retraite dans une telle situation de misère !

La cause principale de cette situation est consécutive aux bas salaires pratiqués dans la vie active. D’autre part, le minimum de pension dit contributif versé par le régime général de Sécurité sociale a perdu 1 300 F par mois de sa valeur entre 1983 et 2001. 40 % des nouveaux retraités et 75 % de femmes ne perçoivent que ce minimum, aujourd’hui à 3 373 F. Cette situation de basses pensions concerne en premier lieu celles et ceux qui en sont directement les victimes, mais pas seulement.

Elle pèse sur l’ensemble des retraités, aussi bien ceux du régime général que ceux des régimes particuliers et spéciaux. Alors la revalorisation des basses pensions, c’est la dignité retrouvée pour tous. Donc nous sommes tous concernés.

Depuis 20 ans, le pouvoir d’achat des retraites ne cesse de se dégrader par notamment le désindexation de l’évolution des retraites par rapport aux salariés, par les Lois Balladur-Veil de 1993 et les différents Accords ARRCO et AGIRC 1996.

L’allongement de 10 à 25 meilleures années en 2008 pour le calcul de la retraite, l’augmentation du nombre de trimestres exigés pour bénéficier d’une retraite à taux plein aggravent encore plus de perte. Il est urgent de stopper cette dégradation du pouvoir d’achat et de redonner à la retraite son véritable sens de salaire socialisé. C’est dans ce sens que l’UCR-CGT propose : plus aucune retraite pour une carrière complète ne devrait être inférieure au SMIC ; l’arrêt immédiat de l’application des Décrets de 1993 pour aboutir au retour aux 37,5 années de cotisation pour une carrière complète et au calcul de celle-ci sur les 10 meilleures années de salaire ; l’indexation de l’augmentation des retraites sur celle des salaires.

Comme mesure d’urgence pour parvenir à des exigences légitimes, l’UCR-CGT demande une  augmentation des retraites de  1 000 F pour tous et toutes tout de suite. Vous qu’en pensez-vous ?

 

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SYNDICAT CGT – FO et CNI DU CENTRE HOSPITALIER DE VALENCIENNES

Réduction du temps de travail dans la fonction publique hospitalière.

USAGERS VOUS ETES CONCERNES.

Dans les hôpitaux le manque de personnel pour répondre aux besoins de santé est criant. Pour exemple, au C.H. Valenciennes, il nous manque 570 postes pour la remise à niveau de nos effectifs et cela avant la mise en place des 35 heures.

Pourtant, le Gouvernement REFUSE de remettre à niveau les effectifs (570 pour le CHV), REFUSE de créer les emplois nécessaires pour le passage aux 35 heures, prévu pour le 1er janvier 2002. Il propose la création de 45 000 postes à répartir sur 2 400 établissements et sur 3 ans, au mieux, nous obtiendrons 50 à 60 postes pour l’année 2002, c’est intolérable, N’A RIEN PREVU POUR FORMER le personnel nécessaire (infirmiers et aides soignants) afin de répondre correctement à la qualité de soins.

Il veut au contraire réorganiser le travail pour accroître encore la « productivité » en supprimant nos garanties statutaires (ordonnance de 82), sans tenir compte des besoins de santé de notre bassin de vie.

CONSEQUENCES : des conditions de travail de plus en plus difficiles, le risque de voir fermer davantage de lits et de services, alors que les hôpitaux sont saturés, que les délais d’attente, pour des rendez-vous, augmentent.

LA SANTE ET L’HOPITAL PUBLIC SONT DES PRIORITES, ILS DOIVENT EN AVOIR LES MOYENS !

Afin de permettre le maintien d’un service public de qualité et pour vous soigner en toute sécurité, le personnel vous invite à manifester à leur côté et vous donne rendez-vous le JEUDI 18 OCTOBRE 2001 à 13 h 45  dans le hall du nouvel Hôpital. Nous nous rendrons à la Sous-préfecture pour exiger que le gouvernement prenne ses responsabilités.

LA SANTE ET L’HOPITAL PUBLIC SONT DES PRIORITES, ILS DOIVENT EN AVOIR LES MOYENS.

 

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POUR LA PAIX…

Nous condamnons sans appel les attentats commis aux Etats-Unis le mardi 11 septembre 201. Aucune cause ne peut justifier un tel massacre. Nous témoignons de notre solidarité et de notre compassion avec les victimes et le peuple américain. Cet acte terroriste de grande ampleur ne peut que desservir les droits légitimes des peuples.

 

NOUS VOUS INVITONS A UN GRAND RASSEMBLEMENT POUR LA PAIX LE JEUDI 11 OCTOBRE 2001 A 18 H 00 Place de la République à LILLE.

 

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Le Ministre du Travail vient d’annoncer la création de poste pour résorber le chômage :

-         30 000 contrats emploi solidarité

-         20 000 stages insertion

-           9 000 emplois jeunes

 

La seule réponse de l’Etat, c’est le développement de la précarité.

 

            Pendant ce temps, les aides, allégements, subventions accordés aux employeurs continuent à couler à flots. On vient même de leur accorder le dépassement d’heures supplémentaires dans les entreprises de moins de 20 salariés.

 

            L’état adhère, de part son attitude,  totalement à la stratégie patronale au détriment de l’ensemble du monde salarial. La politique patronale vise à supprimer les acquis sociaux à court terme.

 

            Nous avons des cas précis dans le valenciennois où les deniers publics ont été donnés sans distinction :

 

            PLID : en janvier 2001, liquidation judiciaire et 82 salariés jetés dehors comme des kleenex et réouverture au 16 mars 2001 de l’entreprise SAVEURS VALENCIENNOISES au nom de la femme de l’ancien patron de PLID et quelle chance sponsorisée par la Chambre du Commerce.

 

            POLYCOMPACTION : entreprise qui s’est ouverte avec des salariés aux ASSEDIC, en formation AFR pendant 9 mois, donc 9 mois de travail gratuit.  Les conditions de travail sont telles que des salariés ont été déclarés inapte et ont été licenciés. Il faut savoir que la holding de Polycompaction se trouve à Libreville Panama, elle a une aisance de trésorerie de 168 % et déclare 3 salariés.

On voudrait aujourd’hui licencier la moitié du personnel sous prétexte de problèmes financiers.

Cessez de  vous moquer de nous, que chacun prenne ses responsabilités. L’employeur doit maintenir le salaire de tous les salariés en prenant sur ses deniers, il fait partie de la holding.

        

            SATEL/RENTEX : Entreprise dont l’employeur pour venir justifier une liquidation avait commencé à détourner les clients de l’entreprise sur un autre site dont il est aussi propriétaire.

 

            Ces exemples prouvent bien qu’il soit nécessaire de créer un nouveau statut social du salarié.

            La CGT revendique ce statut pour l’ensemble du monde salarial, statut dont les critères ne sont pas utopiques mais répondent aux besoins des salariés qui ne peuvent plus accepter aujourd’hui que certains s’engraissent sur leur dos.

 

Remise de 443 signatures pour un premier dépôt.

 

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SYNDICAT DES SAPEURS POMPIERS DE VALENCIENNES

 

Depuis le 1er avril 2001, les sapeurs-pompiers de la CCVE sont entrés dans le processus de la départementalisation (uniformisation de tous les services d’incendie et de secours du Nord – véhicules, matériels, temps de travail…) ; ceux-ci sont alors devenus employés du département (SDIS 59) et non plus de la CCVE (Communauté Urbaine de Valenciennes).

Voici 10 longues années que les sapeurs-pompiers attendent cette départementalisation et depuis environ 10 ans aussi, les élus et responsables administratifs évitaient d’engager tous frais dans le renouvellement des matériels incendies (grande échelle de 20 ans, secours routier e 25 ans…), d’embauches en personnels, de réfections de locaux, ceci dans l’optique de laisser ces frais à la future départementalisation. Les sapeurs-pompiers vivent donc depuis environ 10 ans des conditions de travail plus que médiocres. (cf. la Voix du Nord 22/03/01)

Depuis la départementalisation, chaque semaine, les délégués syndicaux, voire même des sapeurs-pompiers dénoncent par le biais de la presse les dysfonctionnements des services d’incendies. Il est vrai que les problèmes connus au sein des services d’incendie existaient bien avant la départementalisation ; mais il faut toujours garder l’idée en tête que les sapeurs-pompiers attendaient cette départementalisation depuis 10 ans ; la tension est depuis à son comble.

La CGT consciente du problème du financement et services d’incendie et de secours, a fait des propositions. Plutôt que d’accroître la participation en impôts de nos concitoyens, elle préconise une loi obligeant les sociétés à risques (chimiques, nucléaires…), les sociétés d’assurances, les sociétés autoroutières à participer aux dépenses des services d’incendie et de secours.

Au 1er semestre 2001, les sapeurs-pompiers de Valenciennes, ont bien failli être débordés par les interventions, ceci étant dû à un manque de moyens en véhicules ainsi qu’en personnels, ce fait a été dénoncé dans la presse régionale (cf. Observateur du Valenciennois, 23/03/01) par le chef de garde, par ailleurs délégué syndical.

A cela il faut rappeler les manifestations du début d’année 2001. Les sapeurs-pompiers s’étaient mobilisés afin d’obtenir des effectifs supplémentaires. Ils garderont à jamais en mémoire la manifestation du 25/01/2001 à Lille qui a tourné au drame : 10 blessés dont 1 grave. Effectivement Edouard WALSACK aura la main arrachée ; l’irréprochable est arrivé. Vous comprendrez que les sapeurs-pompiers ne sont plus près à se « museler » face à ce genre d’événement.

Depuis juin, un nouvel incident technique au Centre de Secours de Douchy les Mines met en péril une école de la ville, un fourgon d’incendie de plus de 20 ans est en panne alors qu’un feu se déclare dans une école située à moins de 300 m du Centre de Secours. Ici encore, les sapeurs-pompiers de Douchy ont dénoncé cet incident dans la presse régionale (cf. la Voix du Nord du 01/06/01).

Le 6/06/2001, notre Premier Ministre Lionel JOSPIN vient sur le site TOYOTA à Onnaing pour une inauguration. Les autorités sapeur-pompier affectent à sa sécurité un V.S.A.B (ambulance) et un F.S.R. (fourgon de désincarcération) ; ces autorités, au lieu d’affecter des véhicules de réserves à la sécurité de notre Premier Ministre, décide d’amputer le C.I.S Valenciennes de son V.S.A.B le plus moderne ainsi que son F.S.R. Le V.S.A.B le plus moderne a été remplacé par un V.S.A.B ancienne génération alors que le F.S.R est resté absent du C.I.S la journée durant ; un très vieux « J9 » dans lequel on avait jeté du matériel de désincarcération avait été disposé en lieu et place du F.S.R dans les dépôts, ceci pouvant laisser croire au personnel qu’il s’agissait de matériel remplaçant celui rendu indisponible du fait de la visite de Monsieur le Premier Ministre.

Il n’était pas préférable ce jour là d’avoir un accident sur le secteur Valenciennois : en effet, les autorités jugeaient suffisants les délais d’intervention des C.I.S du Quesnoy ou de Denain car ceux-ci couvraient le secteur opérationnel du Valenciennois au niveau de la désincarcération. Chacun jugera :

-         intervention des S.P de Valenciennes à Valenciennes : moins de 5 minutes,

-         intervention des S.P de Denain à Valenciennes : entre 10 et  15 minutes,

-         intervention des S.P du Quesnoy à Valenciennes : plus de 5 minutes.

Aujourd’hui, pour avoir dénoncé l’irresponsabilité des autorités et pour avoir eu une action citoyenne envers la population valenciennoise, le délégué syndical CGT, Emmanuel CRAMETZ, se voit infligé une sanction disciplinaire pour manquement au devoir de réserve et à l’obligation de discrétion. Sa hiérarchie le menace d’une mise à pied de 3 jours.

 

Chacun se fera une opinion sur ces faits : il a été question ce 6 juin 2001 d’une sécurité à 2 vitesses, l’une ayant un temps de réaction inférieure à la minute et l’autre où il faudrait savoir être patient (même si les circonstances ne s’y prêtaient pas) cf. article de la Voix du Nord du 07/06/01.

 

                                                                                                                                                         Le Syndicat CGT.

 

P.S. : le camarade sanctionné a été convoqué auprès de sa hiérarchie le 20 novembre 2001 à 16 h pour y recevoir sa sanction, une délégation CGT s’est rendue sur place pour le soutenir. Le camarade a finalement vu sa mise à pied annulée et transformée en avertissement.

 

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TOUS A BRUXELLES LE 13 DECEMBRE !!!

 

L’Euro-Manif de Bruxelles du 13 décembre 2001, est en pleine phase de préparation. Le plein emploi au cœur, pour plus et mieux d’Europe sociale doit motiver notre intervention dans nos entreprises.

Plans de licenciements en cascade, austérité pour les services publics, taux de croissance très largement inférieur à celui prévu, taux de chômage en courbe ascendante, retraites en diminution, les clignotants sociaux sont au rouge en cette fin d’année.

 

            Les choix du patronat dans leur logique économique actuelle, favorisant les délocalisations, les investissements à l’étranger, les fusions de grands secteurs d’activité et les multiplications des investissements financiers, l’austérité renforcée des salaires, les allégements toujours plus important des cotisations sociales au seul bénéfice des entreprises sont autant de raisons de nous mettre ne mouvement et de chercher ensemble les convergences revendicatives pour aller à l’action.

 

            La France et l’Europe se trouvent à la croisée des chemins. Les choix sociaux et économiques seront décisifs face à l’ensemble de ses attaques.

 

            L’enjeu est bien de construire de nouvelles garanties collectives et cette idée demeure une des bases de notre démarche aujourd’hui !

 

            A partir de vos revendications cette grande « Euro-Manif » exigera une participation massive, ce qui implique un appel à la grève pour ce 13 décembre et doit permettre de poser avec force aux chefs d’états présents, la nécessité de renforcer la législation européenne pour des droits nouveaux.

 

            Toutes les initiatives d’action doivent trouver leur source à travers le vécu de vos revendications locales. C’est dans cet esprit que l’Union Locale CGT de Valenciennes vous appelle, salariés du Valenciennois, à répondre en masse à l’appel à la grève et contribuer à gagner une vraie démocratie sociale en France et en Europe,

pour vos salaires, pour vos retraites, sur le plein emploi,

pour une protection sociale de haut niveau et des droits nouveaux.

 

(Une vente de solidarité sera lancée pour l’aide au financement des bus).

C’est pour l’ensemble de ces objectifs : plein emploi, droits fondamentaux, services publics et justice sociale, que la CGT a décidé de mobiliser fortement les salariés du Valenciennois vers un objectif de 10 000 participants CGT à l’ Euromanifestation de Bruxelles le 13/12/2001.

Départ collectif à 8 h 30 Place Poterne (retour prévu vers 19h00)

 

 

 

APPEL A LA GREVE DE 24 HEURES :

 

- L’Union Locale CGT de Valenciennes appelle l’ensemble de ses syndicats et sections syndicales, les salariés, privés d’emploi et les retraités du Valenciennois à participer massivement à cette EURO MANIFESTATION.

 

- Le syndicat CGT des ANF à Crespin s’inscrit pleinement dans l’action et appelle à un arrêt de travail dans tous les services de l’entreprise afin de participer à l’ EURO MANIFESTATION.

 

 

ANNÉE 2002

 

 

LE 22 JANVIER       ð       action pour les retraites avec pétition exigeant :

 

-         une retraite à taux plein dès 60 ans avec 37,5 années de cotisations,

-         départ à 55 ans à taux plein pour les travaux pénibles,

-         un prélèvement sur les revenus financiers des entreprises,

-         une réforme des cotisations patronales favorisant l’emploi qualifié,

-         une possibilité de cotiser dès 18 ans ouverte à tout jeune sortant du système scolaire,

-         permettre de garantir à tous un niveau minimal de pension de 75 % du salaire à 60 ans.

 

LE 08 FEVRIER      ð       manifestation pour l’emploi :

 

Pour des droits nouveaux :

pour arrêter l’hémorragie des licenciements, pour permettre aux salariés et à leurs représentants de véritablement intervenir dans la gestion de leurs entreprises mais avec un vrai pouvoir de décision.

Pour une vraie politique de l’emploi :

le dispositif actuel ne permet pas de répondre aux besoins de réinsertion et de reclassement dans des emplois qualifiés, pérennes, bien rémunérés et assortis de garanties sociales.

Il y a nécessité de modifier le dispositif actuel pour un développement social et économique durable des lieux de formations, des moyens financiers destinés à cette formation et assurer un revenu de remplacement suffisant.

Pour l’instauration d’un nouveau statut du salarié, pour garantir aujourd’hui :

des droits permettant de faire valoir efficacement le point de vue des salariés dans la gestion de leur entreprise, une véritable reconnaissance du travail, un arsenal de garanties professionnelles attachées à l’activité réalisée.

Ces revendications ne seront obtenues que par la construction d’un rapport de forces massif, durable au niveau local, régional, national et international afin de faire entendre à ces messieurs qui nous gouvernent que la répartition des richesses, dans un pays « civilisé », est la première des responsabilités d’un gouvernement.

 

LE 01 MARS             ð       rassemblement des salariés frontaliers à 14 h 30 devant la CPAM de

Valenciennes pour  faire respecter nos droits de citoyens à part entière :

 

 

L’Europe du capital a éliminé les écueils dans un souci économique, mais au niveau social a laissé les choses en état. Les salariés passant la frontière se retrouvent sans couverture sociale. Ce conflit n’est pas le premier mais revient périodiquement, la volonté politique des gouvernements européens n’est pas de régler les problèmes des salariés mais la circulation des capitaux. Nous revendiquons la liberté de travailler dans les pays frontaliers avec le maintien de nos droits sociaux.

 

LE 20 MARS             ð       motions « arrêtez  la machination contre Louisette OLIVIER » :

 

« La Garde des Sceaux a pris une lourde décision de suspendre, provisoirement et pour 6 mois, Louisette OLIVIER, de ses fonctions prud’homales au Tribunal de Valenciennes.

Elle risque de cautionner l’acharnement dont fait preuve depuis plusieurs années la direction de Soufflet-Alimentaire, acharnement encouragé par le patronat Valenciennois.

L’Union Locale  condamne l’ensemble des opérations conduites visant à mettre en cause l’honnêteté et l’intégrité de la Secrétaire Général de l’Union Locale  de Valenciennes et à travers elle, celle de la CGT.

Comment ne pas s’interroger sur cette décision qui intervient à quelques mois des élections prud’homales ?

Comment ne pas s’interroger quand l’instigatrice de la procédure judiciaire contre Louisette OLIVIER, la direction de Soufflet-Alimentaire se trouve elle-même renvoyée devant le juge correctionnel pour abus de biens, faux et usages en raison de fausses factures.

La CGT et ses organisations ne laisseront pas se poursuivre une telle machination conduite par des individus aux mains peu propres et qui visent à porter l’opprobre sur une militante syndicale ».

 

LE 29 MARS ð       17 H 00 RASSEMBLEMENT DES SALARIES TRANSFRONTALIERS A

L’UNION LOCALE DE VALENCIENNES sur le thème :

 

A quand une véritable réponse aux besoins qui sont ceux des travailleurs frontaliers ???

 

Avec comme propositions :

-         un statut unique pour l’ensemble des travailleurs transfrontaliers,

-         l’harmonisation de l’attribution du E101 en matière de durée (8 ans comme en Belgique).

Il faut mesurer la perte que risque de subir l’ensemble des salariés contraints à ces problèmes de changement de statut français en statut belge ou luxembourgeois :

-         perte d’une protection sociale complète,

-         disparition de la RTT,

-         plus de 5ème semaine de congés payés,

-         retraite en baisse,

-         fiscalité (impôts) multipliée par 3.

 

LE 1er MAI     ð       10 H 00 MANIFESTATION avec rassemblement devant la Sous-Préfecture de Valenciennes  pour : un progrès social, la justice, la solidarité, la démocratie, faire barrage à l’extrême droite.

 

Le résultat du 21 avril 2002 aux élections présidentielles démontre la non-réponse aux besoins sociaux latents depuis des années dans notre pays. Nous devons faire barrage à l’extrême droite mais le gouvernement qui sera élu ne doit pas oublier  qu’il le sera grâce à une mobilisation républicaine et non à son programme électoral.

 

LE 14 MAI     ð       action du Collectif  du Nettoyage – 15 h 00 à la DDTE d’Anzin.

 

Salariés des entreprises appelés à participer : TFN, SAFEN, GSF Pluton, NET Service, OMS… Pour :

 

un dépôt de motion réclamant :

-         le paiement des heures de trajet entre chaque client,

-         droit à la sécurité et à la dignité des salariés,

-         pour les salariés payés au forfait,  la révision pour un calcul plus juste,

-         des moyens pour travailler,

-         le respect des amplitudes de repos,

-         le respect de la convention collective et du Code du Travail,

-         paiement des heures réellement effectuées.

 

et dénonçant :

-         les cadences appliquées sur nos sites et chantiers,

-         le travail de nuit pour les femmes,

-         la politique de discrimination des patrons vis à vis des organisations représentatives du personnel (DP, CE, CHSTC…).

LE 19 JUIN   ð       Rassemblement devant la Sous-préfecture – 11 h 00 – pour dépôt de cartelettes

pétitions réclamant :

 

- le Smic à 1 400 € par mois pour 35 heures,

- l’application du même Smic dans toutes les entreprises et pour tous les salariés,

- des augmentations de salaires négociées à partir des revendications formulées par les salariés,

- l’ouverture de négociations pour reconstruire les grilles de salaires,

- la reconnaissance des qualifications,

- le droit au déroulement de carrière pour tous,

- la création d’un droit nouveau permettant à tous la garantie d’un emploi à temps plein en CDI,

- à 60 ans, âge de la retraite, chaque salarié devrait disposer d’un salaire au moins doublé par rapport au début de sa carrière,

- pour les retraites, une mesure de rattrapage de 300 €,

- l’indexation des retraites sur les salaires des 10 meilleures années,

- un minimum de retraite équivalent au Smic,

- pour les privés d’emploi une augmentation de 300 € immédiatement et une indemnisation à hauteur de 80 % du Smic.

 

DU 23 AU 27 SEPT  ð SEMAINE D’ACTION sur les retraites avec :

 

Lundi matin                  Gare SNCF + ASSEDIC de Valenciennes,

Lundi a.midi                 Zone TOYOTA Onnaing + ANPE Valenciennes.

 

Mardi matin                 Marché Anzin + alentours,

Mardi a.midi                Hôpital Valenciennes.

 

Mercredi matin Marché Valenciennes,

Mercredi a.midi           Zone Lavoisier / Raismes / Auchan.

 

Jeudi matin                   ANF Crespin + Marché de Quievrechain,

Jeudi a. midi                 ZI Prouvy Rouvignies

 

Vendredi matin 10.00 rassemblement devant la Sous-préfecture de Valenciennes.

 

Une délégation a été reçue en Sous-préfecture et a remis les revendications des syndicats du Valenciennois sur la réforme des retraites et le projet FILLON.

Ce document a été envoyé à tous les députés et sénateurs du Valenciennois.

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